ABATS

 

 Il n’y a pas si longtemps,dans les fermes normandes,lorsque l’on tuait un cochon,il se faisait un grand festin d’abats.La viande de porc proprement dite était salée ou fumée pour être consommée tout au long de l’année; mais les rognons,le foie,le cœur,les tripes et le sang

qui ne se conservent pas longtemps, étaient préparés,cuits et dégustés sans tarder.

  «On tue le cochon chez Maît’Hauchecorne!»

la nouvelle,colportée de ferme en ferme,signifi-

-ait que pendant la journée,aidés par les voisins qui venaient volontiers donner un coup de main en échange d’un coup de cidre,le fermi

-er,sa femme et ses enfants allaient s’activer à la confection des andouillettes, tripes et boudin dont on allait se régaler entre amis le soir même et souvent encore le lendemain.

  Les traditions,aujourd’hui,on tendance à se perdre.Alors,pourquoi ne pas faire revivre celle-là chez vous un de ses prochains week-ends?

...LA FÊTE NORMANDE!

 Avec les abats, vous avez le choix.D’autant plus que rien ne vous oblige à limiter au porc:

le veau aussi vous offre sons cœur,son foie et ses rognons.Et tous ses mets vous apportent en abondance des principes nutritifs différents de  

ceux de la viande elle-même,notamment certai-

-nes vitamines et oligo-éléments.

 Mais oublions la diététique,et que rougeoie la braise,que tourne la broche,que sautent les bouchons de cidre normand!