VOLAILLES, LAPIN, GIBIER

 

 Les produits de la basse-cour... pourquoi 

«basse»,au faite?Serait-ce parce que,depuis les temps très anciens,ce furent toujours les femmes qui s’en occupaient? Alors que la chasse,n’est-pas,était une occupation de haut prestige,réservées aux hommes!Ce qui n’a d’ailleurs jamais empêché ces mêmes hommes de considérer l’oie,a dinde ou la pintade,une fois servies à «leur» table,comme des plats prestigieux.

  A part la dinde de Noël et quelques nobles plats de canard,il reste aujourd’hui fort peu de chose de cette époque glorieuse de la volaille.Ne serait-ce pas par manque d’imagination?Pourquoi se limiter au simple poulet rôti(d’ailleurs délicieux)alors qu’il bien d’autres volatils(sans oublier le lapin)et bien d’autres manières de les accommoder, surtout lorsque l’on possède gril,rôtissoire ou barbecue. 

 Et pour sortir des sentiers battus,pourquoi ne pas nous tourner vers la France des tropiques..

...LA FÊTE ANTILLAISE!

 Un «ti punch» au rhum blanc ou vieux pour ouvrir l’appétit,un air de biguine ou de calypso pour créer l’ambiance sonore,si possible une belle journée de soleil(même si celui d’ici ne vaut pas celui de là-bas):le décor est planté pour un repas ou conversations animées et rires ne s’arrêteront que pour laisser 

entendre des «ho» de surprise heureuse est des

«ha» de délectation.

 Autour de vos«coquelets grillés au citron vert»,tâcher de réunir quelques légumes et fruits exotiques(on en trouve maintenant assez facilement):avocats,ignames,patates douces,

choux caraïbes,mangues,goyaves...

 Server avec des piments et du riz blanc dont les grains se détachent bien,du «riz debout» 

comme on dit en créole.